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« Aimer, boire et chanter ». les derniers jours d'un séducteur

L'ultime film d'Alain Resnais est une fantaisie théâtrale aux dialogues ciselés, adaptée d'une pièce d'Alan Ayckbourn.

Le Monde | 25.03.2014 à 09h46 • Mis à jour le 26.03.2014 à 07h14 | Par Franck Nouchi

Attention. film jubilatoire. Voilà un Resnais « resnainissime ». La dernière pirouette d'un magicien du cinéma avant son adieu à la scène. Quelque chose de Marivaux qui se serait égaré dans le Yorkshire, une comédie de caractère qui aurait enchanté La Bruyère.

Dans Aimer, boire et chanter. trois couples vivent dans la campagne anglaise, du côté de la bonne ville de York. Colin, un médecin (Hippolyte Girardot), apprend par mégarde à sa femme Kathryn (Sabine Azéma) que les jours d'un de ses patients, un certain George Riley, sont comptés. Kathryn ne peut s'empêcher de faire part de la nouvelle à Jack, le meilleur ami de George (Michel Vuillermoz), qui en avertit immédiatement sa femme, Tamara (Caroline Silhol).

Que faire pour venir en aide à ce malheureux George. Lui changer les idées qu'on imagine très noires en lui proposant de se joindre à leur petite troupe de théâtre amateur. Les répétitions devraient lui faire le plus grand bien. C'est aussi l'avis de Monica, l'ex-femme de George (Sandrine Kiberlain), qui vit avec le fermier Siméon (André Dussollier).

Rien ne se passe évidemment comme prévu. Les femmes, sur lesquelles George exerce une étrange séduction, vont toutes les trois vouloir l'accompagner dans ses derniers mois, en particulier en partant avec lui en vacances à Ténérife. Quant aux trois hommes, plutôt du genre benêt, ils vivront très mal l'engouement de leur compagne pour ce séducteur à l'agonie.

Du théâtre, direz-vous, et vous n'aurez pas tort. Sauf que c'est aussi du cinéma. Et même de la bande dessinée – des dessins de Blutch découpent joliment le film. « Je voulais tenter de faire ce que Raymond Queneau appelait dans Saint Glinglin la “brouchecoutailleâ€. expliquait Resnais. C'est-à-dire une sorte de ratatouille.Abattre les cloisons entre le cinéma et le théâtre et, ainsi, se retrouver en pleine liberté. » La recette devait être formidable, c'est succulent à.

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